« Une saison inoubliable »

Sur le site officiel de son équipe, la formation Etixx-Quick Step, Julian Alaphilippe tire le bilan de sa saison. Le jeune coureur français, qui est resté sur un abandon aux Mondiaux de Richmond, a explosé cette saison grâce, notamment, à ses places de deuxième sur la Flèche Wallonne et sur Liège-Bastogne-Liège ainsi que sa victoire sur l’étape reine du Tour de Californie. Néanmoins, le jeune français de 23 ans a connu une deuxième partie de saison plus compliqué du fait d’une mononucléose.
« Cette saison était extraordinaire pour moi malgré quelques revers. Tout a commencé à Paris-Nice dont c’était ma première participation. C’était comme un rêve pour moi, il y avait quelques étapes qui passaient près de chez moi donc des gens venaient me voir. Je réalisais pour la première fois comme cela fait du bien de courir dans son pays d’origine. C’était aussi important parce que, même si finalement Michal Kwiatkowski a terminé 2e, nous avions travaillé dur tous les jours pour défendre le maillot de leader. Cela m’a servi de tremplin pour la suite de ma saison ».
« Les Classiques ardennaises étaient superbes pour l’équipe et pour moi-même. Kwiatkowski a remporté l’Amstel Gold Race et j’ai toujours été un protagoniste de ces courses. J’ai donné le meilleur de moi-même pour obtenir de grands résultats. C’était un sentiment incroyable de finir sur le podium de la Flèche Wallonne et de Liège-Bastogne-Liège. Quand vous visez ces courses depuis votre enfance, c’est presque surréaliste ».
« Le Tour de Californie était la cerise sur le gâteau. Après beaucoup de places d’honneur, c’était un soulagement de pouvoir enfin lever les bras. Même si je finis finalement 2e au général, je n’oublie pas cette victoire d’étape. Je me souviendrai de cette première partie de saison toute ma carrière ».
« Après cela, j’ai pris une période de repos. J’ai suivi le Tour de France en spectateur avant de participer à quelques courses européennes puis de me lancer sur les classiques canadiennes. C’est là que les choses ont mal tourné. Lorsque je suis arrivé au Canada, j’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas. Je ne me sentais pas très bien mais je mettais ça sur le compte de la fatigue. J’ai essayé d’oublier et de faire mon travail mais après, nous nous sommes envolés pour Richmond. J’ai passé 15 jours là-bas et mon état ne s’améliorait pas. En réalité, cela s’empirait. Malgré tous mes efforts, je n’ai rien pu faire aux Mondiaux ».
« C’est lorque je suis revenu en Europe que j’ai appris que j’avais la mononucléose. D’un côté j’étais contrarié car cela m’a empêché de terminer la saison comme je l’aurais voulu, de l’autre côté, j’étais soulagé, je comprenais enfin pourquoi mon corps ne répondait plus. Désormais, je suis concentré à retrouver tous mes moyens. Je veux bien faire l’an prochain. J’ai eu la chance de rencontrer Dan Martin, nous avons pu discuter de notre amour commun pour les Classiques ardennaises, nous verrons ce que nous pourrons faire esemble. Je pense que je peux apprendre beaucoup de lui ».