La renaissance de Julian Alaphilippe

Le grand talent français a décroché son premier succès depuis son opération au genou.
Il avait débuté sa saison en fanfare, avec un festival offensif à Paris-Nice, une victoire au contre-la-montre de la Course au Soleil et une troisième place dans la foulée à Milan-Sanremo. Et puis Julian Alphilippe a été à l’arrêt. Longtemps. Miné par des problèmes au genou, il avait dû se faire opérer. Passant à côté des classiques ardennaises et du Tour de France.
Il n’avait repris la compétition que cet été, au Grand Prix Pino Cerami. « J’ai encore du boulot, mais je suis sur la bonne voie », nous avait-il dit à Frameris, après en avoir fini avec l’épreuve wallonne. Et il avait raison, car, il s’est imposé ce samedi sur la huitième étape du Tour d’Espagne, décrochant son premier succès sur un Grand Tour.
Présent dans la bonne échappée de 21 coureurs, il a résisté aux assauts répétés de Rafal Majka dans la dernière montée. Et il a facilement pris la mesure du Polonais et du Slovène Jan Polanc, qui était revenu, dans un sprint à trois. Julian Alaphilippe poursuit donc la fantastique première semaine de Quick Step sur la Vuelta, offrant une troisième victoire d’étape à la formation de Patrick Lefevere après ceux d’Yves Lampaert et de Matteo Trentin. « C’est incroyable », jubile Julian Alaphilippe. « Je ne m’attendais pas à gagner ce samedi. Pour moi, c’était un peu compliqué car je ne me sentais pas très bien ces deux ou trois derniers jours. Mais je pense que tout le monde était un peu dans la même situation. L’équipe a vécu un début de La Vuelta formidable. On est toujours devant. Je pensais que le final de dimanche pouvait être bon pour moi mais un groupe important est parti après quarante kilomètres et Matteo Trentin m’a permis d’y aller. Je n’ai pas de mots. C’est incroyable. On a déjà trois victoires. Et ce n’est pas fini. »
Cette échappée avait été colorée par les Belges, puisque Serge Pauwels, Bart De Clercq, Laurens De Vreese et les Wallons Loïc Vliegen et Maxime Monfort s’y étaient glissés. Ils ont bien résisté, mais sans parvenir à se défaire du solide Alaphilippe.
Source : www.dhnet.be
Alaphilippe est de retour, Froome est bien là
Le Français Julian Alaphilippe (Quickstep) a décroché son premier succès en Grand Tour samedi sur la 8e étape du Tour d’Espagne, réglant au sprint ses derniers compagnons d’échappée à Xorret de Cati (sud-est), où le Britannique Chris Froome a conforté son maillot de leader.
Quelle revanche pour Julian Alaphilippe ! Le Français, revenu d’une grave blessure, a décroché son premier succès en Grand Tour samedi sur la 8e étape du Tour d’Espagne à Xorret de Cati (sud-est), où Chris Froome a impressionné et conforté son maillot de leader. Opéré du genou droit au printemps, le puncheur auvergnat avait été contraint de déclarer forfait pour les classiques ardennaises et le Tour de France, ses deux grands objectifs. Et le retour au premier plan réussi samedi n’en est que plus savoureux pour lui. Issu d’un groupe de 21 échappés, Alaphilippe (25 ans) a survécu aux attaques du Polonais Rafal Majka dans la rude ascension finale (1re catégorie) avant de s’imposer au sprint au bas de la descente. Le Slovène Jan Polanc (UAE) a terminé deuxième et Majka (Bora-Hansgrohe) troisième.
Dans le final, personne n’a résisté à la pointe de vitesse du coureur de Montluçon (centre), qui a pu savourer, bras en croix, en franchissant la ligne. «La route a été longue, c’est incroyable, a souligné Alaphilippe au micro de la chaîne espagnole TVE. Je pensais plutôt que l’étape de demain (dimanche à Cumbre del Sol, NDLR) me convenait davantage.»
Vainqueur d’étape à Paris-Nice et 3e de Milan-Sanremo en début de saison, Alaphilippe n’avait jusque-là jamais levé les bras sur une course de trois semaines. Il succède à un autre Français, David Moncoutié, vainqueur à Xorret de Cati en 2010 sur la Vuelta. C’est la troisième victoire d’étape sur huit possibles pour l’équipe belge Quick-step depuis le début de cette Vuelta après celles obtenues par Yves Lampaert (2e étape) et Matteo Trentin (4e). Alaphilippe avait d’ores et déjà tenté sa chance lors de la 5e étape mercredi (7e à l’arrivée) et le succès obtenu samedi récompense sa capacité de résistance dans une Vuelta rendue difficile par les fortes chaleurs. «Je ne m’attendais pas à gagner l’étape aujourd’hui. Pour moi, les choses ont été un peu compliquées depuis deux ou trois jours, donc c’est une bonne chose», a-t-il commenté.
Si l’Auvergnat avait le sourire, un autre Français faisait grise mine samedi : Warren Barguil a été exclu de la course par son équipe Sunweb pour n’avoir pas aidé son leader, le Néerlandais Wilco Kelderman, victime d’une crevaison vendredi. Une sanction rare que le Breton, meilleur grimpeur du dernier Tour de France, a dit ne pas comprendre, alors qu’il doit rejoindre l’an prochain l’équipe française Fortuneo.
Froome en patron
Chez les favoris, le patron, c’est Froome: arrivé à plus d’une minute du trio de tête, le maillot rouge britannique a pour sa part marqué les esprits en faisant exploser ses rivaux dans la dernière ascension. «Je n’avais pas besoin d’attaquer mais je me sentais bien et je voulais tirer profit de mes bonnes jambes», a dit le quadruple vainqueur du Tour de France. Leader avec désormais 28 secondes d’avance sur son dauphin, le Colombien Johan Esteban Chaves (Orica), Froome (Sky) a repoussé ses principaux rivaux de 17 secondes samedi. A l’exception notable de l’Espagnol Alberto Contador (Trek), le seul à être parvenu à le suivre. Pour la toute dernière course de sa carrière, le Madrilène semble monter en puissance et il est remonté samedi à la 17e place du général (à 3 min 10 sec), regrettant les 2 min 30 sec lâchées lundi en Andorre à cause de problèmes gastriques. «C’est la preuve que je suis en forme, mais on n’a pas encore gravi les grands cols», a-t-il analysé. Pour la 9e étape dimanche, place à l’ascension finale vers la Cumbre del Sol, qui avait été si spectaculaire en 2015 lors d’un mano a mano Chris Froome-Tom Dumoulin remporté par le Néerlandais.
Source : sport24.lefigaro.fr
«Ça fait vraiment du bien»
Vainqueur samedi à Xorret de Cati de la huitième étape de la Vuelta, Julian Alaphilippe a savouré ce premier succès dans un grand Tour, parfaitement bien ficelé.
Julian Alaphilippe, vainqueur samedi de la huitième étape de la Vuelta, au micro d’Eurosport : «Je suis vraiment content, je suis déjà très heureux de refaire du vélo. Avec toute l’équipe, on a fait un super début de Vuelta. D’avoir remporté l’étape, je ne vais pas dire que c’était inespéré, car je cours après (une grande victoire) depuis longtemps, mais ça fait vraiment du bien.
Aujourd’hui (samedi), les jambes tournaient bien. Ce dernier mur, c’était vraiment dans la tête, je me suis bien accroché. Je n’arrêtais pas de penser au replat à trois kilomètres de l’arrivée. Pour moi, l’arrivée était au sommet, mais quand j’ai vu le tempo des mecs de Bora (les deux équipiers de Majka), je me suis dit que ça allait être compliqué.»
Source : www.lequipe.fr
Il est vraiment fort, le petit Julian…
Il était tout simplement trop fort pour la concurrence en ce samedi. Julian Alaphilippe n’a laissé aucune chance a ses compagnons d’échappée lors du sprint final de la 8e étape de la Vuelta reliant Hellin à Xorret de Cati. A l’attaque avec Alberto Contador, Cris Froome a quant à lui encore consolidé son maillot rouge. Une machine.
Issu d’un groupe de 21 coureurs, Alaphilippe a survécu aux attaques du Polonais Rafal Majka dans la rude ascension finale avant de s’imposer au sprint au bas de la descente. Le Slovène Jan Polanc (UAE) a terminé deuxième et Majka (Bora-Hansgrohe) troisième.
Source : www.20minutes.fr